En 2018, le ministère du travail a publié les écarts de paie entre hommes et femmes. Un différentiel de salaire de 9% et de 25% à la fin de la carrière. Encore, selon le principe «Egalité salaire pour un travail égal», l’employeur est tenu d’assurer l’égalité de rémunération entre les employés d’un genre, dans la mesure où les emplois concernés sont effectués dans des conditions identiques.
Alors qu’une négociation annuelle sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes est obligatoire dans les entreprises comptant plus de 50 employés depuis le 1er janvier 2012, le régime modifié n’est pas encore totalement entré en vigueur.
Des inégalités persistantes entre les hommes et les femmes ont incité le législateur à prendre des mesures en introduisant pour les employeurs l’obligation de publier des indicateurs relatifs aux écarts de rémunération entre hommes et femmes.
Le législateur a donc franchi une nouvelle étape en introduisant une «obligation de résultat» (littéralement «obligation de performance» ) en ce qui concerne l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes et en renforçant les moyens d’y parvenir. La loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel impose aux employeurs l’obligation de publier des indicateurs relatifs aux écarts de rémunération entre les hommes et les femmes.
En conclusion, si l’obligation de garantir l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes n’est pas un fait nouveau, les moyens pour y parvenir sont étendus et renforcés. Les entreprises n’ont plus le choix et doivent utiliser rapidement les outils mis à leur disposition pour se conformer à leurs obligations en la matière.