Le courtier immobilier : un incontournable dans les négociations

Le courtier immobilier un incontournable dans les négociations

La plupart du temps, les emprunteurs font appel à un courtier pour préparer leur demande et amorcer les négociations dans le cadre de leur crédit immobilier. Le courtier est certes un professionnel, il peut conseiller, guider et prendre en main toutes les démarches pour bénéficier du meilleur taux. Cependant, puisque les taux sont déjà en baisse aujourd’hui, est-il toujours incontournable ?

Une nouvelle tendance des taux, un nouveau procédé

Contrairement à ce qui se passe tous les ans, cette fois-ci, après la période estivale, les taux immobiliers ne sont pas montés. Le nouveau contexte monétaire a mis en place de nouvelles possibilités, qui a conduit aujourd’hui à cette nouvelle évolution. C’est une tendance qui s’applique à tous les établissements. Ce qui fait que dans la pratique, aujourd’hui, les taux proposés par les différentes institutions ne connaissent plus un écart trop important. Vue sous cet angle, l’intervention du courtier lors des négociations n’est alors plus incontournable. On peut tout simplement passer par la simulation de prêt immobilier gratuit.

Mais d’un autre côté, il faut également garder à l’esprit que la négociation reste un élément clé de la souscription. Même si le taux proposé s’élève à 1,2 %, en fonction du profil, vous pourrez éventuellement demander une baisse de 1 % par exemple. C’est là qu’intervient le courtier, qui saura mettre en place une négociation structurée suivant les institutions et les profils emprunteurs.

Le conseiller bancaire, un professionnel à même dans les négociations

Le courtier a connaissance du marché, mais le conseiller bancaire a la maîtrise du système. Le courtier sait quel est le taux qui se pratique aujourd’hui, tandis que le conseiller est au courant des barèmes les plus bas. Souvent, les institutions mettent en place des barèmes mieux-disants. Une décote est prévue, dans la mesure où la banque ne gratifie pas l’intervention d’un intermédiaire.

Pour ceux qui auront décidé de mener seuls leur négociation, l’absence de commission d’apporteur d’affaires est un argument de taille qui pourrait faire pencher la balance de votre côté. Les honoraires du professionnel sont à la charge du client et vous devez également leur payer une rémunération après souscription, lorsque le dossier a reçu avis favorable. Le manque à gagner est important si on se réfère au coût global.

La négociation des autres éléments de votre prêt

Le taux n’est pas le seul composant négociable. À côté du taux de crédit, d’autres conditionnalités seront également déterminantes. Par exemple, l’apport personnel est un élément que la banque prend tout particulièrement en considération. Si vous avez de l’argent de côté, l’établissement sera enclin à vous accorder plus facilement votre crédit.

De même, les autres frais peuvent et doivent faire l’objet d’une négociation. Le but est de faire baisser les charges globales du crédit. L’assurance emprunteur par exemple doit être particulièrement analysée, la banque vous en proposera, mais vous pourrez également vous adresser à une autre compagnie si besoin est. Il en sera des mêmes des frais de dossier et des frais d’assurance, qui peuvent également être discutés.

Si vous avez un doute par rapport à vos possibilités suivant votre profil, le simulateur de crédit sera une excellente alternative.

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